ARRÊTONS D’ÊTRE CONS AVEC L’ÉCRITURE INCLUSIVE ! PAR FRÉDÉRIC FOUGERAT

Écriture inclusive : mais de quoi parlons nous réellement ?

Pour ou contre l’écriture inclusive ? Voilà bien un sujet comme l’humain est capable d’en inventer pour polémiquer ou se détourner des problèmes majeurs de notre époque, comme d’autres dans des périodes plus légères manifestaient contre le froid à la station Glacière du métro parisien.

On peut en vouloir tout autant à celles et ceux qui font de l’écriture un instrument politique et de propagande qu’aux personnes qui leur répondent et dépensent une surprenante énergie à faire du bruit, car elles ne luttent à peu près contre rien. D’ailleurs, on comprend vite que beaucoup ne savent même pas de quoi elles parlent.

Car enfin, où est l’enjeu ? De quoi faudrait-il avoir peur ? De quoi est-il réellement question ?

Tout comme un masque antivirus - adapté aux personnes malentendantes - peut se passer de la dénomination de « masque inclusif » (chacun comprenant qu’il s’agit simplement d’un masque transparent), l’écriture devrait rester tout aussi simple, sauf à vouloir en faire un sujet pour alimenter des polémiques.

Peut-être est-ce simplement le mot « inclusif » qui dérange ? Peut-être la gêne est-elle liée à l’usage souvent excessif de mots à la mode ?

Alors, s’il est réellement nécessaire de la qualifier, parlons d’écriture respectueuse. Parce qu’il n’est question de rien d’autre...

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