FREDERIC FOUGERAT ARRIVE A L'ISCOM
Annonce de l'arrivée de Frédéric Fougerat, président de Tenkan Paris, à l'ISCOM
Extrait de l'interview de Frédéric Fougerat publiée sur le site de l'Iscom :
Observer, organiser et, décider.
1/ Observer, car la communication est un métier qui exige de l’empathie, et donc un grand sens de l’attention, de l’écoute et donc de l’observation. C’est ce qui donne de la vision pour se projeter, et une compréhension de ses cibles afin de pouvoir les adresser.
2/ Organiser, car rien ne doit être improvisation dans la communication, même si parfois il faut gérer en temps réel. L’organisation c’est aussi celle du travail et des équipes. L’organisation, c’est beaucoup d’anticipation pour être préparé à l’imprévu et à l’imprévisible. C’est aussi cela la communication, beaucoup de travail invisible, grâce à beaucoup d’organisation.
3/ Décider, car à l’ère de l’immédiateté, des crises et des réseaux sociaux, le communicant doit décider, et souvent décider vite, seul, à de nombreuses reprises toute la journée… Il doit gérer des risques, s’engager, agir et réagir, et également gérer des crises.
Même dans cette interview il a été nécessaire de décider, de choisir trois verbes, alors que j’aurais aussi pu choisir créer, s’exprimer, valoriser…qui présentent aussi ma vision de la communication.
Il y a plusieurs façons d’imaginer la communication de demain, en fonction de notre position, de notre parcours, de nos secteurs d’activités… Pour certains et certaines, la communication sera demain plus authentique, éthique, responsable. C’est probablement vrai. Mais ce sera un défi qu’il nous appartiendra de relever et qui ne dépendra pas que des professionnels de la communication, mais aussi de leurs donneurs d’ordres.
Pour d’autres, dont je suis, et c’est complémentaire aux premiers éléments de ma réponse, l’avenir de la communication est certainement la crise. Ce mode crise permanent va participer à installer durablement la légitimité et la respectabilité de la communication dans les organisations, par celles et ceux qui ne la considèrent encore parfois, que comme un gadget ou uniquement comme un centre de coûts. Pour dire sa préférence entre du bleu, du rouge ou du vert… il y a du monde. Pour gérer des risques et une communication de crise, il y a tout de suite moins d’apprentis communicants qui se manifestent, préférant laisser la tâche aux communicants, dont c’est le métier.
Retrouver l'intégralité de l'inteview de Frédéric Fougerat, président de Tenkan Paris, sur le site de l'ISCOM
Photo : Frédéric Fougerat, président de Tenkan Paris, aux côtés de Marianne Conde Salazar, directrice de l'Iscom