TRIBUNE MANAGEMENT - Par FREDERIC FOUGERAT
Le manager menteur déçoit toujours
Même si nombre de relations professionnelles sont régies par des contrats, la parole donnée reste sacrée. Dans l’entreprise, celui ou celle qui ne tient pas ses engagements prend un risque considérable et s’expose à des déconvenues qui lui coûteront en image, en confiance, opérationnellement et financièrement, souvent plus cher que si la parole avait été respectée, honorée. Le collaborateur trompé vit cette trahison comme un affront, une blessure. Affaibli ou enragé, son comportement professionnel sera impacté par une colère intérieure qui ne peut qu’affecter ses performances au travail. Mais de quelle parole non tenue parlons-nous ?
Mentir, cela peut être avoir donné sa parole à la légère. C’est notamment le cas quand un engagement est pris par une personne qui n’a pas autorité pour le faire. L’engagement ne pourra pas être tenu et le collaborateur aura, à juste titre, le sentiment d’avoir été trompé.
Ne pas tenir sa parole, c’est parfois simplement avoir oublié son engagement : parole rapide, parole en l’air, volontairement ou pas, notamment pour tenter d’évacuer une situation à gérer, éviter ou contourner un conflit… C’est en fait une attitude irresponsable de la part d’un manager, qui peut ainsi chercher à gagner du temps pour reporter une échéance, laisser pourrir une situation… comme si une solution miracle pouvait sortir de nulle part...
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Photo : Frédéric Fougerat, président de Tenkan Paris