DROITS DE L'HOMME ET COMMUNICATION

16 décembre 2008

Lancia milite pour la libération d'Aung San Suu Kyi

Aung_San_Suu_Kyi La marque automobile, partenaire du 9ème sommet mondial des Prix Nobel de la paix, a réalisé avec l'agence Armando Testa (prod. Little Bull) un spot humanitaire de 30 secondes qui milite en faveur de la libération d’Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la paix en 1991, assignée à résidence en Birmanie. Deux anciens Prix Nobel, Lech Walesa et Mikhail Gorbatchev ainsi qu’Ingrid Bétancourt, invitée du sommet et candidate au Prix Nobel 2009, ont accepté de figurer dans ce film qui ne s’apparente pas à un spot publicitaire. Tous trois sont filmés en plan serré à leur descente de voiture. Une quatrième portière s’ouvre, et personne n’en descend. Ce vide entend symboliser l’absence à ce sommet d’ Aung San Suu Kyi. Diffusé une première fois le 13 décembre, le film le sera de nouveau à titre gracieux vers 20h00, les 24, 25 et 31 décembre sur TF1, France 2, Canal+, M6, LCI, I-Télé et BFM TV. Il sera également mis en ligne sur le site dédié, sendyourpeacemessage.org, et sur lancia.fr. Par ailleurs, une annonce presse, reprenant les articles de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, dont on célèbre le 60e anniversaire, bénéficiera de dix passages entre les 18 et 30 décembre dans certains titres de presse, dont Madame Figaro, Gala, Nouvel Observateur, Paris Match, Psychologies Magazine… L’initiative peut sembler risquée pour le constructeur automobile mais, selon Arnaud Belloni, directeur général de Lancia France, "la marque prend position sur ce sujet parce qu’elle est partenaire du sommet. La seule manière concrète pour Lancia d’aider Aung San Suu Kyi était de mettre en œuvre sa puissance d’annonceur, notamment auprès des régies, et sa capacité à réaliser des films publicitaires. Depuis plus de six mois, Lancia communique sur le droit à la différence et le refus de l’indifférence, notamment à travers Richard Gere et la cause tibétaine. Pour une cause noble comme celle de la libération d’Aung San Suu Kyi, le risque est assumé mais commercialement pas très élévé".