DISCOURS DE FRÉDÉRIC FOUGERAT

Extraits du discours de Frédéric Fougerat, à l'occasion de sa remise d'insignes de commandeur de l'ordre national du Mérite

« À vous toutes et tous qui avez répondu si nombreux présents ce soir, nous partageons une histoire commune plus ou moins dense, plus ou moins longue.

Certains dans cette salle ont déjà eu la patience, voire la générosité, d’écouter tout ou partie de mes discours à l’occasion de la remise des insignes de chevalier du Mérite agricole, de chevalier des Arts et Lettres, et de chevalier puis officier de l’ordre national du Mérite. 

J’en suis bien conscient : au bout d’un moment, ça fait beaucoup ».

Remise des insignes de commandeur de l'ordre national du Mérite à Frédéric Fougerat, président de Tenkan Paris

« D’abord, je tiens à préciser que cette décoration, dont je réalise parfaitement le caractère exceptionnel, à travers ma personne, récompense mes équipes, toutes celles et ceux qui ont travaillé à mes côtés, durant des années, et qui pendant qu’ils bossaient dans l’ombre, m’ont permis d’être dans la lumière, et donc d’être visible, identifié, et ainsi distingué.

La réussite n’est pas un one-man-show, c’est un travail d’équipe. Il ne faut jamais l’oublier, et je ne l’oublierai jamais.

Cette décoration, elle vient aussi mettre à l’honneur une profession : la communication. 

Cette reconnaissance qui nous fait tant défaut, petit à petit nous la gagnons. 

Je l’ai écrit, dit et répété environ 7 810 fois : la com est un métier… Eh bien au bout d’un moment, vous allez voir, ça va rentrer ! »

« J’aurais pu profiter de cette tribune pour rappeler qu’il y a des combats sans fin, comme la lutte contre les discriminations, contre toutes les discriminations, pas seulement celles qui nous dérangent.

Mais quoi vous dire de plus que je n’ai déjà dit ? Si ce n’est que je ne lâcherai jamais l’affaire, donc vous me trouverez toujours sur ce terrain de l’injustice.

J’aurais pu revenir, une fois de plus, sur ma honte du traitement qui est infligé aux personnes handicapées dans notre pays.

Mais l’indignation ne suffit pas, ne suffit plus, voire ne sert à rien. 

Peut-être, dans ce domaine comme dans tant d’autres, faut-il moins de paroles et plus d’action, et surtout d’imagination et d’innovation. 

Sur la place du handicap dans notre société, nous avons encore à peu près tout à inventer.

Alors je vais chercher à être encore plus utile et efficace sur ce sujet. Et il y a dans cette salle des alliés sur lesquels je sais pouvoir compter ».

Frédéric Fougerat, président de Tenkan Paris

« J’ai la chance que les réseaux sociaux me renvoient énormément d’ondes positives. 

Cette gentillesse, cette bienveillance apaisent mes angoisses, mes colères, et me donnent aussi beaucoup d’énergie pour mes combats !

Certes, je ne fais pas rêver comme en ont le pouvoir les artistes ou les sportifs. 

Mais apparemment, en parlant de communication, on peut aussi toucher l’esprit et même le cœur de beaucoup de gens. En tous cas des communicants. En France et bien au-delà d’ailleurs.

Le - bien au-delà -, c’est plus de 25 pays où mes livres sont lus. Vingt-cinq pays dans lesquels d’importantes communautés de professionnels de la communication me suivent sur les réseaux.

Souvent, on me pose la question « Mais comment as-tu réussi à faire cela ? »

En réalité, je n’ai rien fait du tout !

J’ai uniquement, et c’est une chance énorme, profité de l’influence de certains promoteurs, prescripteurs, qui partagent, portent, transmettent ma parole dans de nombreux pays.

Parmi eux, je dois évidemment citer Patrick Muyaya, ministre de la communication et des médias, et porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo, qui m’a donné beaucoup de visibilité dans son pays, le plus grand pays francophone au monde.

Il n’a pas pu être à nos côtés ce soir, mais c’est moi qui serai en sa compagnie à Kinshasa, à la fin du mois, pour deux jours de conférence.

Mais je pense que Patrick Muyaya n’a pas été la première personne influente en RDC ou sur le continent africain à me soutenir. Le premier est probablement dans cette salle, et je pense que c’est toi Madimba. 

Monsieur Kadima-Nzuji.

Merci Madimba pour ta confiance, pour nos échanges, et la complicité intellectuelle et amicale qui nous unit.

Merci d’avoir fait le voyage depuis Kinshasa pour me témoigner ton amitié.

Il y en a eu beaucoup d’autres ensuite, je pense à Toba Tanama, quand il était DirCom du président de la République togolaise.

Je pense aussi à deux femmes d’exception :

• Salématou Sako, en Guinée,
• et Laetitia Mebaley, au Gabon.

Je pense aujourd’hui tout particulièrement à Abira Bonhfo pour le Togo et Éric Houdo pour le Bénin, qui me font également l’honneur d’être présents ce soir ». 

Ordre national du Mérite - Cérémonie de remise des insignes de commandeur à Frédéric Fougerat / 2024

Cérémonie de remise des insignes de commandeur de l'ordre national du Mérite à Frédéric Fougerat par François Hollande, ancien président de la République Française (lundi 4 mars 2024 à A...

https://www.youtube.com/watch?v=eByOD49PtNM