LUTTER CONTRE LES DISCRIMINATION SELON FREDERIC FOUGERAT
Intervention de Frédéric Fougerat aux universités européennes des maisons des potes
Lutter contre les discriminations exige d’être exemplaire. Une discrimination est une injustice basée sur qui on est. Il ne peut pas y avoir de hiérarchie dans l’injustice. Il ne peut pas y avoir de discriminations qui nous dérangent et d’autres dont on s’arrange. Lutter contre les discriminations, ce n’est pas, non plus, tout attendre des autres : d’une association, du maire, du gouvernement… C’est se demander chaque jour, ce que chacun peut faire d’exemplaire pour servir la cause, chacun à son niveau, chacun dans sa vie personnelle ou professionnelle… Nous avons toutes et tous le pouvoir d’être exemplaires. Mais en avons nous toujours le courage, la force, conscience ?
Extrait vidéo intervention de Frédéric Fougerat aux universités européennes des maisons des potes.
CYBERCRIMINALITE SUR LINKEDIN
Offres d'emploi frauduleuses : pourquoi faut-il ouvrir l'oeil sur LinkedIn ?
Alerte ! Une foule d’escrocs exploitent les avancées technologiques pour nous tendre des pièges sans cesse plus insidieux, plus tentaculaires, sur le premier réseau professionnel du monde. Au point de faire de cette plateforme à la réputation policée le nouveau pays de Cocagne de la cybercriminalité ?
« Pas étonnant que LinkedIn serve de terrain de prédation aux escrocs 2.0 », pointe Frédéric Fougerat, président de l’agence de communication Tenkan Paris et auteur de La com est un métier (2021, éditions Bréal). « Parce qu’il est entièrement tourné vers le travail, ce réseau est considéré comme crédible et sérieux par sa communauté ». Un climat de confiance qui endort la vigilance des usagers, face à des chausse-trapes aux modus operandi en voie de « réinvention »...
Lire l'article complet d'Antonin Gratien sur WelcomeToTheJungle
COGITEURS : LES TROIS MOUSQUETAIRES DE LA COMMUNICATION
Frédéric Fougerat, Agathe Weil et Benoît Repoux
Après avoir passé plus de quinze ans ensemble, à la direction de la communication des groupes Altran, Elior et de Foncia, Frédéric Fougerat, Agathe Weil et Benoît Repoux fondent leur propre agence, Cogiteurs, au début de l’année 2023. Le positionnement de cette équipe aussi chaleureuse que performante ? Venir au soutien des directeurs de la communication de façon ponctuelle ou pérenne. Avec rigueur, méthode, professionnalisme et joie de vivre. Portrait d’un trio qui dépote. Par Capucune Coquand pour Quintessence
Lire le portrait des Cogiteurs
Photo : Benoît Repoux, Agathe Weil et Frédéric Fougerat / Crédit photo : Dez Gusta
FREDERIC FOUGERAT DENONCE LE RECOURS AU " NAME AND SHAME " EN COMMUNICATION PUBLIQUE
Le name and shame ne peut pas devenir un principe de communication publique
Extrait de la tribune de Frédéric Fougerat, président de Tenkan Paris, cofondateur et associé de l'agence Cogiteurs, le 15 mai 2023 sur le site du magazine Stratégies :
Recourir à la dénonciation publique dans l’intention de provoquer un sentiment de honte est une pratique certainement efficace, mais pas forcément honorable. C’est même une forme d’aveu de faiblesse quand cette méthode autoritaire est employée par un représentant de l’autorité publique. Dans une démocratie, la puissance publique peut-elle avoir recours au name and shame, et se rendre ainsi complice de méthodes populistes qu’elle est supposée combattre ?
Nommer pour faire honte. Voilà une pratique anglo-saxonne qui fait de plus en plus d’émules, encouragée par l’écho amplificateur que peuvent donner à tout bruit les médias et les réseaux sociaux. Le name and shame désigne le fait de mettre au pilori une personne, une organisation privée ou publique, voire un gouvernement. Le principe est simple. Il s’agit d’avoir recours à la dénonciation publique, à la délation ouverte, dans l’intention de provoquer un sentiment de honte, d’appliquer une pression populaire pour tenter d’imposer la modification de pratiques, de comportements…
La mécanique du name and shame est intéressante à analyser, car elle est proche d’une technique de communication : provoquer une émotion pour susciter une réaction. Si la démarche s’apparente à une stratégie de communication, l’intention n’est pas la même.
Il ne s’agit pas là de promouvoir, mais de dénoncer. Il n’est pas question de valoriser un principe ou une idée, mais de les imposer, par la force de la pression populaire, que le sujet soit juste ou non. Il n’est pas question de s’appuyer sur la Justice, mais de se faire justice soi-même...
Lire l'intégralité de la tribune de Frédéric Fougerat sur le site de Stratégies
(Photo de Frédéric Fougerat / Crédit : Dez Gusta)
COGITEURS : SOS DIRCOMS
Accompagner de nouveaux décideurs à devenir des leaders de la communication de demain
Extrait du portrait de Frédéric Fougerat, Agathe Weil et Benoît Repoux, publié le 10 mai 2023, sur décideurs-magazine.com
Photo : Benoît Repoux, Agathe Weil et Frédéric Fougerat / Crédit : Dez Gusta
Frédéric Fougerat, avec son expérience et sa capacité à voir loin, sait prendre de la hauteur et orienter les bonnes directions. S’il est associé au projet et qu’il apporte sa contribution au quotidien, l’homme a vocation à s’effacer progressivement au profit de ses deux associés. " Mon rôle est de transmettre et d’accompagner de nouveaux décideurs à devenir des leaders de la communication de demain ", explique-t-il. Agathe Weil, de son côté, en tant que généraliste de la communication, dispose d’une compétence transversale. Avec son tempérament de fonceuse, elle coordonne les projets avec rigueur, méthode et non sans une certaine pointe d’excentricité : " J’ai eu l’occasion, à travers mes différentes expériences, de toucher à tout : la communication institutionnelle, la communication de marque, le management … J’aime l’action et embarquer les autres sur les projets, toujours dans une ambiance fun."
" Quand on travaille avec Frédéric Fougerat, Agathe Weil ou Benoît Repoux, on se sent accepté tel que l’on est. La considération de l’autre et la bienveillance font réellement partie de leur façon de fonctionner " atteste Nicolas Graffin, directeur stratégique, agence Ègue
Benoît Repoux, lui, est la plume de l’équipe. Jongleur de mots, il intervient dès qu’il s’agit de travailler le discours. Au fur et à mesure des années passées dans les rangs de grandes sociétés, le littéraire apprend à écouter, à regarder et à comprendre les rouages de l’entreprise. De façon minutieuse. Pas question pour les trois communicants de se limiter à leur périmètre d’intervention. " Nous échangeons en permanence, en prenant en compte les points forts de chacun, assure Benoît Repoux. C’est ce qui fait notre force." " On sent entre eux une très grande entente et un vrai respect, confirme Sonia Cordier. Chacun apporte sa pierre à l’édifice. Et en même temps, ils ne sont pas exclusifs. On est rapidement intégrés lorsqu’on travaille avec eux. "
Lire l'intégralité du portrait de Frédéric Fougerat, Agathe Weil et Benoît Repoux, signé Capucine Coquand, sur le site décideurs-magazine.com
EMPLOYEE ADVOCACY - TRIBUNE DE THOMAS JELONEK
L'Employee Advocacy, le levier encore sous-côté
L’action par un client est généralement l’aboutissement d’un processus marketing. Il est notamment déterminé par une décision d’achat d'un consommateur. Pour un professionnel du marketing, c’est un peu la récompense. S’il n’est pas toujours facile de convaincre un potentiel client d’agir, il n’en est pas moins facile de le faire pour un collaborateur. Mais pourquoi diable se donner tant de mal ? Parce que l’Employee Advocacy est tout simplement un puissant levier marketing.
Souvent oubliés dans les stratégies de communication et de marketing, les collaborateurs sont de redoutables ambassadeurs d’une entreprise. C’est ce que l’on appelle l’Employee Advocacy. Cet article n’est pas un guide de l’Employee Advocacy pour les nuls mais un retour d’expérience après avoir mis en place de plusieurs manières ce levier pour des entreprises.
Qu'est-ce que l'Employee Advocacy ?
L’Employee Advocacy est un mécanisme décliné en une politique dans laquelle une entreprise positionne ses collaborateurs comme des ambassadeurs aussi bien dans la vie professionnelle que dans leur vie personnelle, le plus souvent dans une logique B2B. Alors que cette tendance du salarié super engagé d’une startup sur les réseaux sociaux tend à se démocratiser dans le monde corporate, il n’est pas nécessaire de transformer les employés en des ayatollahs pour s’assurer d’un programme d’Employee Advocacy. L’idée est d’encourager les collaborateurs à diffuser la bonne parole de l’entreprise et en devenir des ambassadeurs.
L’Employee Advocacy ne doit pas être uniquement vu par le prisme des réseaux sociaux ou d’une communication digitalisée. Un collaborateur a un cercle proche, des connaissances, un réseau qui lui est propre. Ce même collaborateur a des interactions sociales plus ou plus denses qui alimentera le plus vieux canal de communication de tous les temps : le bouche-à-oreille.
Pourquoi adopter une politique d’Employee Advocacy ?
En plus d’être totalement gratuit, ce levier marketing offre un développement de la visibilité et d’une audience beaucoup plus large. Si l’Employee Advocacy est considéré dans un premier temps comme une stratégie d’acquisition externe, elle n’en est pas moins un excellent outil interne à l’entreprise qui fera le bonheur des services RH.
Mieux qu’une liste d’arguments, voici un exemple d’Employee Advocacy :
Prenons un studio de motion design qui compte parmi ses collaborateurs une directrice artistique. Le pôle communication propose à celle-ci de relayer les dernières réalisations en rédigeant une publication sur la conception d’un récent projet. La directrice artistique s’y emploie et partage la publication sur son LinkedIn personnel, sa page Behance et son propre Instagram.
Grâce à une communauté majoritairement artistique et « créa », l’entreprise, qui capitalise sur sa directrice artistique, développe et renforce sa crédibilité dans la communauté du motion design. Celle-ci n’a pas un intérêt direct commercial, mais l’image de marque et l’Employer Brand (connu sous sa vulgaire traduction de marque employeur). Le studio s’offre de la visibilité dans une communauté et la directrice artistique se positionne en tant qu’expert dans son milieu en gagnant en légitimité.
En partageant une actualité de l’entreprise, le collaborateur offre à celle-ci non pas seulement un élargissement de l’audience, elle offre une meilleure adhésion. Statistiquement, un consommateur aura plus confiance en une personne, donc un colloborateur, qu’en une marque. Un levier marketing de taille lorsque nous voyons la défiance accrue des consommateurs dans les entreprises, notamment décuplée par le scandale des « influvoleurs ». L’Employee Advocacy peut être l’une des solutions à cette menace engendrée par du marketing véreux. Mais c'est encore un autre sujet.
Vous l’aurez compris, si l’entreprise mobilise ses employés en tant qu’ambassadeurs dans un intérêt indirectement ou directement commercial, ces derniers y trouveront personnellement leur compte. Dans une ère où la e-réputation est devenue notre deuxième carte d’identité, un collaborateur s’inscrivant dans une politique d’Employee Advocacy capitalise directement sur son personnal branding et sa crédibilité métier. Un argument infiaible pour faire convaincre un collaborateur à agir.
La taille, ça ne compte pas ! Considérer ses collaborateurs comme des ambassadeurs est à la portée de chaque entreprise. Une startup avec seulement deux associés peut prétendre à instaurer une telle stratégie...
Suite et intégralité de la tribune de Thomas Jelonek
ANALYSE DE LA COMMUNICATION DE LA REFORME DES RETRAITES
Frédéric Fougerat rappelle la différence entre stratégie de communication et tactique de communication
Photo : Frédéric Fougerat, le 24 avril 2023 sur Sud Radio
Le 24 avril 2023 sur Sud Radio, Frédéric Fougerat, président de Tenkan Paris, cofondateur de Cogiteurs, revenait sur des règles de communication : " En communication politique, éventuellement en communication publique quand elle est politisée, il ne faut pas confondre stratégie de communication avec tactique. La stratégie de communication convoque la réflexion, la tactique de Com, plutôt l’émotion ".
Retrouvez l'interview de Frédéric Fougerat et l'intégral de l'émission présentée par Valérie Expert, le 24 avril 2023 sur Sud Radio.
BENOIT REPOUX, AGATHE WEIL ET FREDERIC FOUGERAT : COGITEURS DE LA COMMUNICATION
Cogiteurs : une agence conseil qui réunit des dircoms au service des dircoms
Retrouver les créateurs de ce collectif de DirComs au service des DirComs : Benoît Repoux, Agathe Weil et Frédéric Fougerat, sur le site MédiaCom.
Photo : Benoît Repoux, Agathe Weil et Frédéric Fougerat / Crédit : Dez Gusta
INTERVIEW COMMUNICATION PUBLIQUE
Pour Frédéric Fougerat, les communicants doivent faire preuve de pédagogie, d’autorité et de transparence
Interview de Frédéric Fougerat, président de Tenkan Paris, cofondateur et associé de Cogiteurs, par Anne Revol, publiée le 13 avril 2023 pour Point Commun, édité par CAP COM, le réseau de la communication publique
Frédéric Fougerat / Crédit photo : Philippe Stirnweiss / Cap'Com
Dircom dans le public, puis dans le privé, Frédéric Fougerat figure en tête des personnalités les plus influentes sur les réseaux sociaux du secteur de la communication et du marketing. Une popularité qu’il met sans relâche au service de la reconnaissance et de la valorisation du métier de communicant à l’aide du hashtag #lacomestunmetier. Lors de sa participation au Forum de la communication publique et territoriale à Strasbourg, il a répondu à quelques questions face caméra, sur l’écosystème de nos professions et sur la nécessité, partagée par le réseau Cap’Com, de promouvoir nos expertises.
Fougerat a dirigé des services de communication dans le secteur public pendant quinze ans puis dans de grandes entreprises privées pendant vingt ans. En 2022, il a fait le choix de passer de l’annonceur à l’agence en créant Tenkan Paris, une agence dédiée à la crise, à la réputation et à l’image de personnalités dites sensibles en France, Afrique francophone et dans les Émirats arabes unis. Il a publié plusieurs ouvrages sur la communication dont Un dircom n’est pas un démocrate ou plus récemment Le Dico de la com.
Le communicant a commencé son parcours dans le secteur territorial et garde depuis un œil attentif et intéressé sur une communication publique « qui n'a cessé d'évoluer, de se professionnaliser, de s'adapter, d'être de plus en plus agile ». Un regard confirmé par sa participation au grand jury du 34e Grand Prix de la communication publique et territoriale. « J'ai été épaté de la qualité des dossiers, par leur créativité, par leur engagement, parfois par leurs faibles moyens et leurs résultats ultra impressionnants. »
Le sens politique, essentiel en communication
Pour l’influenceur, la communication publique est au top aujourd’hui et n'a rien à envier aux autres communications. « Nous faisons le même métier, abonde-t-il, avec des qualités parfois qui se développent d'un côté ou de l'autre. » Parmi celles qu’il juge essentielles pour un communicant, il pointe le sens politique, non pas celui du communicant politique mais la capacité à se mettre à la place de l’autre, à imaginer ses sentiments, sa perception d’un sujet, ses besoins, ses envies, ses réactions. « C'est essentiel en communication et souvent il est davantage développé chez les communicants issus de la com publique. C'est une qualité énorme que le communicant du privé peut aller chercher chez ses pairs du secteur public. »
Pour Frédéric Fougerat, les passerelles entre public et privé se franchissent donc aisément pour des professionnels qui exercent dans le même écosystème de métiers. Des métiers qu’il faut expliquer, montrer, quel que soit le secteur ou la collectivité dans lesquels nous travaillons. Sans cesse, l’influenceur remet le métier sur l’ouvrage en attachant à ses propos sur les réseaux sociaux le hashtag #lacomestunmetier et en renvoyant à une vidéo éponyme tournée alors qu’il était dircom de Foncia et qui a déjà cumulé plus de 200 000 vues.
« Nous, communicants, devons faire preuve de beaucoup de pédagogie, d’autorité et de transparence », insiste Frédéric Fougerat. Il illustre son propos avec un cas souvent rencontré dans les services : la demande de communiqué de presse le vendredi à 16h pour un événement majeur le lundi. « Il faut parfois être capable de dire non parce que, si l'événement est majeur, et que l’on a oublié de vous associer à sa préparation depuis des semaines ou depuis des mois, c'est que soit il n'est pas majeur, soit on n'a pas bien considéré la qualité et la valeur de votre métier. »
Et de conclure : « La communication, ce n'est pas uniquement un service support qui fabrique des outils. C'est une fonction stratégique qui doit accompagner la collectivité sur l'ensemble de son travail. »
Retrouvez l'interview de Frédéric Fougerat en vidéo : ICI
MISE EN CAUSE DES JT DE FRANCE TELEVISIONS : SONT-ILS POLITISES ?
Selon le compte Twitter Medias Citoyens, la France qui va bien serait occultée dans les JT de France Télévisions
ÉTUDE STATISTIQUE - Dans les JT de France 2 (en semaine), les thématiques « social » et « économie » laissent à voir une France en grande difficulté. Selon notre décompte, sur les mois de février et mars 2023, 83% des sujets traités dans ces domaines peuvent être considérés comme « négatifs » dans le JT de 13 heures et 64% pour le JT de 20 heures. Durant cette période étudiée, la contestation contre la réforme des retraites a disposé d’une surface de visibilité exceptionnelle avec, notamment, une couverture quotidienne des blocages dans les JT de 12h30 de France 3 et 13 heures de France 2. Le procédé journalistique utilisé est presque toujours identique : un reportage in situ, des images de manifestants (assez peu nombreux) accompagnées d’une voix off puis une ou plusieurs ITW de syndicalistes, le plus souvent radicaux (CGT et FO).
En outre, un très grand nombre de reportages a accompagné chaque journée de mobilisation. Au total, nous avons dénombré plusieurs centaines d’opposants à la réforme interviewés (témoignages ou micro trottoirs) avec, le plus souvent, une mise sous silence des avis contradictoires ou des personnes favorables à la réforme.
On observe ces mêmes déséquilibres éditoriaux pour l’ensemble des JT de France Télévisions (13H et 20H de France 2 ; 12h30 et 19h30 de France 3). Mais ce n’est pas tout, les rédactions ont choisi d’alourdir encore le traitement de l’actualité socio-économique en y ajoutant un très grand nombre de sujets négatifs : procédures de sauvegarde d’entreprise, licenciements, faillites, fermetures d’usines, préavis de grèves et mouvements de contestation (hors retraites).
Même les actualités positives (telles que la baisse du chômage) se trouvent régulièrement transformées en mauvaises nouvelles (pénurie d’emplois dans la restauration ou manque de saisonniers par exemple).
Le 13 heures de France 2 bat tous les records en matière de pessimisme puisque certains JT atteignent 90% de sujets négatifs (sur l’actualité sociale et économique) : un véritable raz-de-marée ! Ce constat pourrait être contrebalancé par la séquence « Une idée pour la France » (intéressante et bien réalisée) mais celle-ci concerne des projets locaux et citoyens qui n’entrent pas dans le même champ socio-économique. À l’inverse, les thématiques positives (implantations d’entreprises, évolutions technologiques, créations d’emploi, satisfaction des français au travail, évolutions de carrière...) se trouvent globalement peu traitées : moins de reportages y sont consacrés et sur des durées plus courtes. On observe également que dans le choix des conducteurs, un sujet positif se trouve (presque) systématiquement suivi d’un à plusieurs reportages négatifs, sombres et ou anxiogènes comme s‘il s’agissait de ne surtout pas laisser trop de place à ce qui va bien dans le pays. En résumé, le choix des sujets et des conducteurs des JT de France Télévisions semblent pensés dans l’objectif de renvoyer aux téléspectateurs l’image d’un pays en déclin et en grande souffrance. L’omniprésence des syndicats radicaux dans nombre de sujets ainsi que leur influence évidente sur les lignes éditoriales interrogent quant à l’emprise idéologique de ces organisations sur la production de l’information au sein du groupe audiovisuel public.
Post publié le 17 avril 2023 sur le compte Twitter Medias Citoyens