TRIBUNE MANAGEMENT - Par FREDERIC FOUGERAT
Selon les secteurs et les métiers, il paraît plus ou moins facile de partir en vacances sereinement, et surtout de couper, un peu, beaucoup, totalement avec ses responsabilités professionnelles. Est-il possible de tout arrêter… ou pas du tout ? Couper permet-il de partir l’esprit tranquille, ou crée-t-il au contraire un sentiment de culpabilité qui ne sera pas propice à la détente ?
Sans même entrer dans un débat sur le droit au repos ou simplement au respect de la vie privée, les vacances sont nécessaires, salutaires, indispensables pour se reposer, recharger les batteries, gérer des affaires familiales, prendre du bon temps avec ses enfants et/ou ses amis, pratiquer du sport, découvrir des activités, de nouvelles régions... Pour certaines personnes, c’est même un temps de réparation, voire de reconstruction, pour celles et ceux qui peuvent souffrir au travail, du fait de la pression managériale, commerciale, de la pénibilité physique ou mentale de certains métiers. Les congés, notamment ceux de l’été souvent plus longs que les autres coupures, doivent permettre de se changer les idées, de redynamiser, s’aérer le cerveau, se détendre, vivre à son rythme et sans contraintes, notamment professionnelles.
Pourtant, certains dirigeants ou managers continuent d’entretenir une conversation permanente avec leurs équipes, semblant ignorer la nécessité comme le droit au repos. Appels téléphoniques, messages SMS, WhatsApp, mails à longueur de week-end, de soirée ou de journées de vacances… Le déferlement de messages constitue à lui seul une forme de pression à agir et répondre, pour ne pas être submergé à son retour. C’est aussi, assurément, une forme de violence faite à chacun, une violation de l’espace-temps privé qui devrait être sanctuarisé, dans l’intérêt des équipes comme de l’entreprise...
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Tribune de Frédéric Fougerat / Focus RH